Bangui, le 18 Septembre 2022
Après avoir fait allégeance à la Coalition des prétendus Patriotes pour le Changement (CPC), fondé par le multirécidiviste putschiste, le général d’opérette, le tristement célèbre François Bozizé Yangouvonda, en marchant sur l’Accord Politique pour la Paix et la Réconciliation du 6 février 2019, le mercenaire Nigérien Ali Darassa, n’est plus en odeur de sainteté aux yeux des autorités de Bangui après avoir violé cet accord.
Alors que la Minusca est accusée à plusieurs reprises de collusion avec Ali Darassa, la toute dernière remonte au mois de septembre 2022, où Ali Darassa est aperçu à la frontière centrafricano-tchadienne. Selon certaines informations qui circulent sur les réseaux sociaux, ce criminel patenté serait accompagné à la frontière du Centrafrique avec le Tchad par la Minusca.
Cependant, lors de la traditionnelle conférence de presse hebdomadaire de la force onusienne du mercredi 14 septembre 2022, le Porte-parole de force de la Minusca, Abdoul Aziz Ouedraogo, qualifie cette information de désinformation. «Nous n’avons pas la connaissance d’une telle information. Et non, nous n’avons pas transporté Ali Darrasa pour le mettre à la frontière centrafricano-tchadienne, et ceci ne fait pas partie de notre mandat. C’est un piège de la désinformation. Car, nous n’avons pas connaissance de la où il se trouve», a-t-il refusé.
Sur la question de la collaboration de la Minusca en faveur de l’arrestation de Ali Darrasa, Abdoul Aziz Ouedraogo, a montré la position de la Minusca en ces termes, «ce n’est pas pour la première fois que la Minusca a contribué, ou a été actrice principale d’arrestations des personnes recherchées, dont un mandat d’arrêt national ou international est lancé contre elles. Toutes personnes recherchées, la Minusca fera le mandat de procéder à leur arrestation, le jour où on saura la où elles se trouvent. Pour cela, il n’y a pas d’inquiétudes. S’il en est le cas pour Ali Darassa, l’arrestation sera effectuée et la procédure judicaire en la matière sera enclenchée pour aller au bout du processus», a-t-il rassuré.
Notons qu’après le ralliement de Ali Darrasa à la CPC, ce dernier qui faisait partie des signataires de l’APPR-RCA, est devenu l’homme à battre du pouvoir de Bangui, sa tête est mise à prix. De ce fait, il est en cavale dans les maquis et n’a plus une force en présence dans le pays. Sauf les groupes de bandits qui s’en prennent souvent à la population civile.
La campagne de reconquête menée par les FACA depuis plus d’une année, a considérablement réduit la force de nuisance des groupes armés sur le territoire centrafricain, y compris l’UPC de Ali Darassa.
Source Lengo-Songo
Source Lengo-Songo