Bangui, le 01 Novembre 2022
En République centrafricaine, l’histoire se répète et se succède, avec des crises multidimensionnelles qui ont fait plusieurs victimes au sein de la population, les mêmes auteurs qui ne sont autres que certains leaders de l’opposition démocratique.
Depuis l’avènement du multipartisme en République centrafricaine dans les années 90, tout le monde veut s’accaparer du pouvoir de l’Etat par des coups de force. Curieusement, ce ne sont que des mêmes noms et des mêmes faces qui mettent toujours le pays en lambeau. Ce qui n’inquiète jamais les auteurs.
Depuis l’accession à la magistrature suprême de l’Etat du président Faustin Archange Touadéra en 2016, certains leaders politiques de l’opposition démocratique qui ont pactisé avec le diable en 2012 et 2013 pour faire partir l’ancien président, François Bozizé Yangouvonda, le 24 mars 2016, continuent de mettre à mal le Peuple centrafricain. Ces leaders politiques ont pris en otage le Peuple centrafricain pour leurs propres intérêts au détriment de l’intérêt général de la nation.
Pour la petite histoire, face à la présence Russe en Centrafrique, une partie de la communauté internationale manipulée par la France, a annoncé la suspension de plusieurs aides budgétaires au Peuple centrafricain. C’est ainsi que le président Touadéra a mis les bouchers doubles afin de faire sortir la RCA du bourbier. Cette politique a marché et le Peuple centrafricain dans la majorité a salué.
Dans cette même dynamique, le Peuple centrafricain réclame le changement de la Constitution de la République centrafricaine du 30 mars 2016. Cette demande populaire s’est butée à la résistance d’un groupuscule d’hommes politiques manipulés qui sont à la solde de l’Occident.
Face à cette tentative de blocage, le Peuple centrafricain a fait une démonstration de force le samedi 22 octobre 2022 sur toute l’étendue du territoire pour réclamer toujours le changement de la Constitution.
Ce qui a provoqué l’ire au sein d’une partie de l’opposition démocratique, particulièrement, Anicet Georges Dologuélé de l’URCA, Martin Ziguélé du MLPC, Crépin Mboli-Goumba de PATRIE et certains menus fretins comme les Alexandre Ferdinand Nguendet du RPR, Nicolas Tiangaye du CRPS, j’en passe !
A y regarder de près les leaders politiques précités, ce sont ceux qui ont réclamé le départ sans condition de François Bozizé Yangouvonda du pouvoir et le Peuple centrafricain a vécu ce qui s’est passé dans le pays avec le nombre de morts, des blessés, des déplacés et surtout des dégâts matériels enregistrés. Ces mêmes leaders sont une fois de plus montés au créneau contre le régime Touadéra.
Aux dernières nouvelles, Anicet Georges Dologuélé et Crépin Mboli-Goumba se trouvent à l’extérieur du pays. Dologuélé à Paris en France et Mboli-Goumba aux Etats-Unis. Chacun a effectué le déplacement dans ces pays occidentaux où chacun détient la nationalité.
Selon des sources généralement bien informées, face à la volonté du Peuple centrafricain de changer la Constitution, ces leaders politiques sont partis recevoir des consignes de la part de leurs financeurs pour replonger une fois de plus le pays dans le chaos. Sur ce, les Centrafricains doivent être vigilants. Car, dans une interview sur l’une des stations radio de la place, Anicet Georges Dologuélé, a déclaré qu’il fera tout pour replonger le pays dans le chaos avec le départ forcé du président Touadéra du pouvoir. Cela est une déclaration grave, voire gravissime.
Source Lengo-Songo